Corinne LEPEYTRE

J’ai abordé la création picturale en autodidacte. Le paysage urbain dans lequel j’ai cheminé s’est imposé comme cadre de mes recherches.

Les voyages, les lectures, les visites me livrent de nombreuses clefs de compréhension. Vocabulaire que je ne cesse d’enrichir. Mystère qui ne cesse d’épaissir.

Mettant en sommeil mon métier de gestion en entreprise, j’ai voulu étudier les techniques en atelier.

Je suis entrée au cœur de la matière picturale grâce à la restauration de tableaux. J’ai étudié la pose des feuilles d’or, l’élaboration des icônes, la pratique de la peinture selon les techniques anciennes.

J’ai assimilé les règles d’une bonne pratique de réalisation, qui permettent aux œuvres de traverser le temps.

Mon attrait pour les arts graphiques m’a amené à pousser la porte d’un atelier de gravure : le bonheur !

Si l’apprentissage de la technique apportait une contrainte enrichissante, je me suis sentie vite à l’aise avec l’eau-forte et l’aquatinte. Je travaille sur cuivre et sur zinc.

Je me passionne pour l’aquatinte, pour sa capacité à renverser les certitudes. Je me laisse entrainer dans la possible perte de contrôle qui permet d’accueillir l’inopiné.

Mes recherches se poursuivent sur le thème de la ville, sur ses faces cachées, ses strates d’Histoire, les empreintes laissées.

Mon travail tend à faire le focus sur des détails, menant parfois à abstraction. J’aime troubler la perception.

 

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